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ClimaX

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Infos

Image 1

Plus de 90% des Français estiment qu’il est important de mettre en place des actions pour s'adapter
Le nouveau plan d'adaptation de la France au changement climatique est attendu au début de l'été,
selon le ministre de la Transition écologique.
Actuellement 62 % de la population française est exposée de manière forte ou très forte aux risques climatiques

Image 2

La comparaison des indicateurs d’exposition des populations aux risques
climatiques en 2005 et en 2015 montre une augmentation très
imortante du nombre de communes fortement exposées aux risques climatiques (+175%),
tandis que le nombre de celles exposées moyennement (+44 %) ou faiblement (+68 %)
augmentent dans une moindre mesure.
A contrario, la part des communes non exposées a quant à elle fortement diminué (-65 %).

Image 3

Cet indice permet de caractériser la rigueur de la période hivernale d’une année
(de janvier à mai et d’octobre à décembre, période nécessitant le chauffage des habitations)
par rapport à la moyenne de la période 1986-2015 depuis 1970.
Un indice de 0,9 indique que la somme des DJU (Degrés Jours Unifiés)
de la période hivernale de l’année considérée a été plus douce que la moyenne de la période de référence.
On peut en déduire que la consommation sensible au climat a été cette année là
de 10% inférieure à ce qu’elle aurait été pour un climat "normal"
(égal à la période de référence 1986-2015)
On note une baisse sensible de cet indice, en particulier depuis 1988 ce qui coïncide également
avec l’augmentation significative des températures de l’air en métropole (températures moyennes annuelles).
Avec une valeur de 1,02, l’année 2021 est très proche d’une année «normale»,
tandis qu’avec une valeur proche de 0,813, l’année 2020 est sans conteste l’année présentant
la plus chaude période hivernale depuis 1970 (soit une consommation sensible de 20 % inférieure à la moyenne 1986-2015).

Image 4

Les quantités de pollens de Bouleau qui sont libérés en Mars-Avril dépendent des températures
et du temps qu’il a fait avant à partir du mois de juillet de l’année précédente.
Les températures utilisées représentent l’année phénologique du Bouleau à savoir de Juillet à Juin
de l’année suivante. Six villes avec des climats et des végétations différents ainsi que des données pollens
fiables (RNSA) ont été choisies; il s’agit de Lyon, Montluçon, Strasbourg, Paris, Toulouse et Amiens.
Afin de limiter les effets des variations interannuelles liés à de simples conditions météorologiques,
une moyenne mobile sur 4 ans (l’année en cours et les 3 années précédentes) de ces six villes a été réalisée
pour avoir la quantité de pollens de Bouleau et la température pour chaque année.
Le changement climatique et la hausse des températures conduit à une modification des dates de floraisons
et de pollinisations surtout pour les espèces qui pollinisent à la fin de l’hiver et au début du printemps comme le cyprès,
le frêne, le bouleau… Cette pollinisation précoce est liée à la température.
Cette évolution des températures n’a fait qu’entraîner une hausse de la quantité de pollens de Bouleau
émis et donc une augmentation des allergies.

Image 5

Seuils appliqués aux températures minimales (à gauche) et maximales (à droite)

Image 6

Population exposée aux canicules (France métropolitaine) depuis 1974 - Indicateur présenté par région

Image 7

L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur,
ainsi que l’extension spatiale et temporelle de leur survenue sont une des conséquences
les plus emblématiques et les plus perceptibles du changement climatique.
Les vagues de chaleur sont également les événements extrêmes les plus préoccupants
en termes d’impact sanitaires ; elles peuvent conduire à un vaste panel d’effets sanitaires,
se traduisant par une augmentation du nombre de recours aux soins d’urgence,
et une surmortalité importante. Entre 1974 et 2020, 39 297 décès en excès ont été observés
pendant ces canicules, dont 15 257 en 2003.Depuis 2004, le plan national canicule organise une prévention
lors des vagues de chaleur les plus extrêmes observées à l’échelle départementale.
Le croisement de la survenue de ces canicules avec la population exposée permet d’illustrer
la pression croissante que la chaleur fait peser sur la population française.